Mammennoù-dour

J’ai rejoins le collectif Mammennoù-dour en fin d’année dernière (2023).

Florence Creachcadec, herboriste et Dominique Mignon de l’association Kan an Dour s’étaient rencontrés autour du livre “Le Chemin des pierre qui parlent” d’Eric Julien. Iels s’étaient ensuite rendus à Paris en octobre 2023 lors de la rencontre de l’association Tchendukua.

De mon coté, le chemin résonnait drôlement. J’avais fait les mêmes lectures, repérés les mêmes acteurs et commencé à travailler sur mon projet “Ecouter la Terre”. Alors forcément quand iels m’ont parlé de leur projet en Finistère nord, en lien avec l’Aber Wrac’h, j’ai tout de suite eu envie de rejoindre le mouvement !

Lors des premières réunions du collectif, nous avons réfléchi à la forme que pourrait prendre notre action ici dans le Finistère : qu’est ce qui est envisageable chez nous ? faire un diagnostic croisé nous aussi avec les acteurs de ce territoire ? faire autre chose ? mais quoi , et dans quels délais ?

Nous avons très vite été rejoins par des forces vives, je pense notamment à Jeanne Dobriansky, Marie Coupé, Marjolaine Abaléa, Véronique Rivé, Joëlle Colombani et tant d’autres !

C’est ainsi que nous avons collectivement décidé de proposer une marche le long de l’Aber Wrac’h ainsi qu’une journée temps fort le 1er juin 2024 “Les Rencontres de l’eau”.

Nous avons répartis les actions à mener en différents groupes de travail.

La marche aura donc lieu du 25 mai au 1er juin 2024 et se clôturera par les Rencontres de l’Eau le 1er juin 2024 au centre de la Mer de l’Aber Wrac’h. Je vous partage ici les programmes que nous avons élaborés :

Nous avons aussi reçu le soutien d’Antoine Mosquera, webmaster qui nous a permis de créer un site internet : https://mammennoudour.fr

Cette aventure collective est riche à plusieurs niveaux :

• Agir en local. Souvent je lis des livres, des articles, des récits d’actions collectives en lien avec le vivant. Lire les récits des autres, c’est précieux, mais agir chez soi, c’est une autre affaire !
• Agir en collectif : nous avons dans le collectif des personnes très différentes : citoyen.ne.s, artistes, scientifiques, agriculteur.ice.s, enseignants, retraité.e.s, actif.ve.s. Nous n’avons pas les mêmes modes de fonctionnement, ni les mêmes outils de travail, nous devons accorder nos violons pour agir ensemble et c’est un très bel apprentissage !
• Être en lien avec le mouvement national . Agir en local c’est essentiel. Être en lien avec d’autres territoires qui agissent aussi dans le même sens est très précieux. C’est pourquoi notre collectif Mammennoù-dour est en lien avec le réseau Français & Européen qui travaille sur le sujet. Je pense notamment à la rencontre avec le Parlement de Loire et l’internationale des rivières.