J’ai eu le plaisir de capter visuellement l’après-midi sur les droits culturels organisée par Culture Lab 29. Cet évènement était organisé au Run Ar Puñs à Chateaulin.
La notion de droits culturels est désormais inscrite dans la loi, incitant par ce biais les collectivités territoriales à s’en saisir. Pour autant, il reste à s’approprier et à comprendre comment mettre en œuvre cette notion dans les politiques publiques, au quotidien. Cette rencontre propose de décrypter le concept des droits culturels et par des exemples variés d’ouvrir des pistes pour la traduire en actions concrètes.
Tout d’abord, Charles Quimbert, ancien directeur de Bretagne Culture Diversité et de Dastum, a proposé une présentation de la thématique globale des droits culturels. Depuis l’émergence de ce terme dans le temps, jusqu’à son évolution actuelle.
Puis, deux exemples de mises en pratique sur le territoire breton ont été présentés :
Tout d’abord le projet des bibliothèques et médiathèque de Concarneau Cornouaille Agglomération par Camille Le Lann, Directrice adjointe Développement culturel & Lecture publique à Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA).
Quelques mots sur le projet : Le réseau des médiathèques de CCA à fait appel à l’atelier bivouac pour aménager le jardin de la nouvelle médiathèque de Tourc’h avec les nouveaux usagers du lieu. L’idée était de réaliser une série d’ateliers qui s’inscrit dans le programme proposé par la médiathèque. Après une série d’ateliers de conception et de découverte du site durant l’hiver, deux chantiers ont été fait au printemps : l’un dédié aux travaux de sol et plantations (vivaces et petits fruits) et l’autre à la création de mobilier (terrasse, cabane et banc).
Ensuite la participation des habitants à la programmation culturelle de la Ville de Séné proposé par Laurence Pelletier, responsable des spectacles, Mathias Hocquart, 1er adjoint en charge de la culture, du sport et du patrimoine et Martine Clipet habitante, membre du « Glops ».
Quelques mots sur le projet : le projet culturel de Séné est fondé sur l’idée que les habitants ont toute leur place dans la définition de la programmation culturelle, aux côtés des professionnels et des élus. Des groupes d’habitant (les GLOP) se sont donc constitués pour participer aux comités de programmation, de la salle d’exposition comme de la salle de spectacles.
